La tortue léopard, anciennement nommée Geochelone pardalis, est en taille la seconde tortue continentale africaine. Elle occupe un vaste espace qui s'étend de l'Ethiopie à l'Afrique du sud. Cette vaste aire de répartition comprend des biotopes très différents, allant de zones semi-désertiques à des zones de moyenne montagne, où ces tortues pourraient avoir une période de repos hivernal.
On individualise 2 sous-espèces : S. pardalis pardalis et S. pardalis babcocki, très difficiles à différencier entre elles. La sous-espèce nominale n'est présente qu'en Afrique du Sud (province du Cap), alors que la sous-espèce babcocki occupe tout le reste de l'aire de répartition. En pratique, c'est à cette dernière sous-espèce qu'appartiennent les tortues rencontrées en Europe, qui descendent de tortues importées de Somalie par exemple ; la différence majeure par rapport à l'espèce nominale est, à l'âge adulte, la plus grande taille systématique des femelles par rapport aux mâles.
Alors que l'espèce est décrite partout comme de maintenance délicate, il apparaît à l'heure actuelle, avec les progrès de la terrariophilie et la possibilité de se procurer des jeunes NC, que son élevage est accessible aux amateurs éclairés.
Sans entrer dans le détail, le terrarium est nécessaire la majeure partie de l'année, avec des conditions plutôt sèches (hygrométrie moyenne) et des amplitudes thermiques pouvant atteindre 10°C entre le jour et la nuit, soit une gamme de température s'étalant entre 18° et 35° sous le point chaud, reproduisant les variations naturelles dans des milieux ouverts. Un espace de 3 m2 est le minimum vital pour un couple sub-adulte, avec des caches aménagées.
Le passage en parc extérieur l'été est vivement conseillé, en prenant garde aux variations brutales du climat (abri & surveillance régulière indispensables !). Ces tortues exclusivement végétariennes pourront alors broutter librement.
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