mesaventures import-export

Bonjour a tous,
comme certains le savent deja, j'avais l'intention de ramener ma tortue AH du Japon en France mi-septembre. Sur les conseils de certains membres de ce forums (encore merci a eux) je me suis penchee sur la legislation qui regi les deplacements d'animaux vivants dans le monde et ca n'a pas ete de tout repos!
Premiere nouvelle: la testudo horsfieldii ("agrionemys" n'etant plus utilise officiellement) est une espece protegee par la convention de washington (alias CITES) en annexe 2 donc pas totalement interdite mais surveillee.
Pour faire entrer un tel animal en France; il faut un permis d'importation a reclamer aupres de la DIREN ( direction regionale de l'environnement).
Pour obtenir ce permis d'importation, il faut etre en possession d'un permis d'exportation du pays d'ou vous venez et les papiers CITES de la tortue ( bien evidemment je n'avais rien de tout cela).
Au Japon, c'est le ministere de l'economie qui s'occupe de l'import-export des especes protegees. Heureusement, un gentil fonctionnaire s'est occupe de me monter un dossier de demande de permis d'exportation que j'ai finalement obtenu apres avoir du construire un container en bois repondant aux normes IATA concernant le transport aerien d'animaux vivants. Ce n'est qu'une fois toutes ces demarches effectuees quand le monsieur du ministere m'a demande le tampon de la compagnie aerienne que j'ai decouvert que de ce cote la non plus ce ne serait pas simple.
Tres peu de compagnies aeriennes acceptent de transporter des animaux vivants de peur d'etre melees a des traffics; d'etre taxes par certaines associations de complices des industries faisant des test sur des animaux exotiques... bref pour plein de raisons toutes plus respectables les unes que les autres et en ce qui me concerne le fait qu'en plus je transitais par la Chine ce qu'aucun animal n'est autorise a faire.
Apres toutes ces mesaventures le monsieur du ministere, (a qui ses collegues reprochaient de faire du zele sur un dossier qui lui prenait trop de temps.) a trouve 2 solutions:
-solution ridicule a son gout car tres couteuse de faire transporter la tortue par vol charter special animaux vivants.
-solution ideale, le proprietaire de l'animalerie a qui j'avais achete ma tortue acceptait apres negociations de la reprendre moitie prix.
Ceux qui aiment leur animal devineront sans probleme la solution que j'ai choisi.
Bien sur toutes ces demarches ont pris du temps meme si vu le boulot ca a ete relativement rapide(2 semaines) et je n'vqis pas tous les papiers au moment de partir mais je suis maintenant titulaire d'un permis d'exportation valable 6 mois que je devrais redemander puisque je ne rentre de nouveau en France que dans un an.
Enfin bon je ressort de cette experience avec l'espoir que toutes ces lois; conventions et autres arretes sont aussi efficaces contres les trafficants qu'ils sont contraignants pour les particuliers.
Si quelqu'un se pose un jour des questions concernant l'import-export de tortue, je me ferai une joie de partager toutes les informations grapillees lors de mes nombreuses heures de prospection.
En esperant avoir ete assez claire et que ce sujet aura interesse quelques personnes, je retourne a ma chere petite bete.
Amicalament

merci de nous faire partager cette expérience.....qui a été un vrai casse-tête pour toi .....bon, tu pourras ainsi rentrer en france, l'esprit tranquille, avec ta chère bébête.......quand on aime...on ne compte pas

L'essentiel est que tu puisses garder ta tortue auprès de toi ... Que les lois sont mal faites, décidément, on se demande qui les a pensées!

Des bureaucrates bien sur
les trafiquants eux s'emmerdent moins et du coup ils arrivent à leurs fins

Bonjour!
Je me doutais que ce serait un peu plus complique que de ramener un eventail (normal c'est quand meme un animal) mais sans penser toutefois a toutes ces demarches administratives!
En fait ca a l'air plus simple de ramener un chat ou un chien qu'une tortue de 100g!
Mais bon, j'ai appris a lire un texte de loi, j'ai frequente un ministere japonais, j'ai decouvert les normes et conventions en matiere de transport d'animaux vivants et tout ca se termine sur une note plutot positive.
Il ne me reste plus qu'a esperer que les lois ne changent pas, que monsieur Iwanami reste en poste au ministere, que les demarches cote francais ne soient pas encore plus penibles et que ma petite bete supporte bien le voyage en avion. J'ai donc encore presqu'un an pour tout preparer pour que cette aventure se termine au mieux.
Affaire a suivre.
Amicalement.