Fiche Réalisée par Maxime P. (Grammostolacala) La pardalis appelée plus communément tortue léopard est la deuxième plus grosse tortue terrestre continentale juste derrière sa « cousine » la sulcata. Il est donc nécessaire de réfléchir avant toute aquisiton… (Comme pour tout autre animal dailleurs).
La pardalis est inscrite en annexe 2 de la CITES.
Classification classique
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Reptilia
Ordre Testudines
Famille Testudinidae
Genre Stigmochelys
Nom binomial Stigmochelys pardalis
(Bell, 1828)
Stigmochelys pardalis pardalis en milieu naturel Sous-espèce:On individualise 2 sous-espèces : S. pardalis pardalis et S. pardalis babcocki, très difficile à différencier entre elles. La sous-espèce nominale n'est présente qu'en Afrique du Sud (province du Cap), alors que la sous-espèce babcocki occupe tout le reste de l'aire de répartition. En pratique, c'est à cette dernière sous-espèce qu'appartiennent les tortues rencontrées en Europe, qui descendent de tortues importées de Somalie par exemple ; la différence majeure par rapport à l'espèce nominale est, à l'âge adulte, la plus grande taille systématique des femelles par rapport aux mâles. On peut également les différencier par d'autre critères: chez le male pardalis pardalis, la concavité de plastron est plus en avant (approximativement 75% du plastron) que celle de pardalis babcocki (approximativement un tiers à la moitié du plastron et plus concave que le plat formé). La coloration est également différente mais pas assez pour l'employer comme critère d'identification définie. Chez les juvéniles ont les distingues par le nombre de taches présentent sur les écailles de la dossière, si celles ci sont double, il s'agit d'une pardalis pardalis, si celle si sont simple il peut s'agir d'une pardalis babcoki (ce critère n'est pas fiable a 100%).
pardalis pardalis pardalis babcoki
Il avait été dit qu'on peuvait également remarquer une différence au niveau des oeufs, ceux de la pardalis pardalis étant bien rond et ceux ceux de la babcoki plus allongés, mais cette information ne s'est pas révélée juste après maintes observations.
oeuf de pardalis pardalis à gauche et de pardalis babcoki à droite Il semblerait néanmoins que la sous espèce babcoki regroupe des individus très variés. Par exemple, les sujets présent en Ethiopie (cratère "d'El Sal") ont une taille et un poids ( 65cm pour plus de 20kg) nettement supérieur à ce provenant de Zambie qui dépassent rarement les 8kg.
On se retrouve donc avec le mème problème qu'avec G. elegans...
Description :C’est une tortue massive, qui atteint en moyenne 40cm pour un poids de 15 à 20kg. La dossière est en dôme prononcé de couleur brun clair recouverte de taches noires réparti de façon irrégulière. Les pattes, la tète et la queue vont du brun clair jaunâtre au brun foncé. D’un point de vue anatomique on note l’absence de nucale, la présence d’éperons cornés derrière les cuisses ainsi que la disposition des grandes écailles des avant bras ne sont pas juxtaposées comme chez la sulcata mais séparées les une des autres par de petites écailles.
détail des écailles sur les avant bras sur Stigmochelys pardalis pardalis
on note bien ici l'absence de nucale
Caractère et comportement :La pardalis est connu pour être la tortue fragile par excellence pourtant il semble qu’avec les progrès technologique et la possibilité de trouver des jeunes nés en captivités, la maintenance de cette espèce semble plus accessible. Néanmoins on note toujours la présence de décès inexpliqué…
Niveau caractère elle reste une tortue plus ou moins craintive même si avec le temps il n’est pas rare qu’elle devienne assez « familière ». Il en va donc de son bien être de ne pas trop la manipuler.
Elles est très active en début de journée puis passe la fin de journée ainsi que la nuit blotti dans le foin.
Biotope : La répartition géographique de la pardalis étant assez vaste (de l’Ethiopie à l’Afrique du sud) il va s’en dire qu’elle est présente sur des biotope très varié ( zone semi désertique, plateaux, plaines, colline, zones de moyenne montagne...).
Les jeunes ont tendance à préférer les milieux humides alors que les adultes privilégient les zones plutôt sèches. (comme beaucoup d'espèces tropicale)
Elle adore se dorer au soleil en début de journée tout en faisnat des allés retours dans une zone plus ombragée et plus fraiche.
Etant donné la vaste répartition de cette espèce, il est très intéressant de connaitre l'origine de ses tortues afin de pouvoir reproduire aux mieux les conditions de maintenances.
Données météorologiques relevées à Tabora en Tanzanie:
On note donc une période séche et une période humide qu'il faut associer au type d'alimentation. Pour des raisons pratique je fais coincider la période sèche avec notre hivers afin de ne pas ètre embété avec la nouriture durans cette période je donne donc des aliments sec (foin, pissenlits séchés...)en quantité moindres...La saison humide est donc réalisé pendant la période ou elles sont en enclos extérieur avec une alimentation fraiche qu'elles trouvent dans l'enclos. L'alimentation est toujours supplémenté de divers succulentes kalanchoe opuntia...
Mes spécimens étant originaire de Tanzanie je calque donc mes paramètres sur ceux de ce pays via les sites donnés ici:
https://tortues-terrestres.forumactif.com/viewtopic.forum?t=2929exemple de biotope en afrique du sud
Maintenance : Les jeunes jusque l’age de environ 3 ans sont élevés en terrarium de taille assez importante (1.50*0.60m) durant les saisons froides. Passé le printemps elles pourront gambader dans un enclos bien fermé avec grillage sur le dessus et petite serre.
Les pardalis de plus de trois ans auront plus de confort l’hiver dans un enclos intérieur chauffé d’une taille d’environ 3*2m pour un couple adulte ( plus sera toujours souhaité). L’été sera également passé en enclos extérieur…
NB : Pour le passage en enclos extérieur il fait toujours se méfier des différences de température et d’hygrométrie.
Le substrat du terrarium et de l’enclos intérieur des subadultes ou adultes pourra être composé d’une couche de 10cm d'un mélange terre de bruyèreet sable à raison de 80% 20%. Un tas de foin sera déposé dans un coin afin de leur permettre de s’y réfugier ainsi que d’y grignoter…On pourra également y ajouter quelques pierres ainsi que des racines ou ceps de vigne préalablement désinfecté créant ainsi des obstacles permettant l’usure des griffes et le renforcement des muscles des pattes.
Point de vu éclairage l’utilisation d’un tube UV 8 à 10% (allumé 2hpar jour en relation avec le point chaud) jumelé avec un tube UV 5% (allumé 8h ) pour le terrarium ou d’une lampe type power sun pour l’enclos intérieur est indispensable. Il faut également disposer le néon ou la lampe de façon à ce que les tortues puissent se retirer du spectre d'éclairage des UV.
Pour cela on y place des abris.
La température au point chaud sera comprise entre 30 et 35°C sous le point d’ensoleillement. Pour l’espace de repos de la tortue, elle devra être comprise entre 26 et 28°C la journée et entre 20 et 25°C la nuit. Les températures ne sont pas cosntante durant l'année et suivent les fluctuations rencontrées en milieu naturel, il en va de même pour l'hygrométrie.
Pour ce qui est de l'hygrométrie pour les jeunes elle sera entre 70 et 80% alors que les adultes elle sera de 40 à 60% selon la saison. Ces paramètre peuvent être calqué sur les paramètres météorologiques du pays d'origine de la tortue.
Différenciation des sexes :La diférenciation des sexes est envisageable à partir du stade subadulte. On note une différence entre les écailles anales des deux sexes.
femelle Stigmochelys pardalis babcoki male Stigmochelys pardalis babcoki
on note bien ici la concavité du plastron chez le male
la forme de la carapace peut également aider à les différencier :
La femelle Stigmochelys pardalis babcoki à gauche a une dossière plus bombée que le male à droite. Reproduction:La pardalis est bien connu pour ces incubations très longue... pourtant c’est une espèce de plus en plus reproduite en captivité. Sa maturité sexuelle semble ètre d’une quinzaine d’année en milieu naturel, en captivité la croissance étant plus rapide elle a lieu vers 6 ans pour les males les femelles sont matures 2 à 3 ans après. Cette maturité semble correspondre également à une taille de 25 cm.
L’accouplement est accompagné de vocalise rauque du male.
accouplement de S. pardalis babcoki La ponte est déposée dans un trou de 20 à 30cm de profondeur creusé par la femelle. Les pontes comporte en général de 5 à 15 œufs des cas de 30 œufs sont également connus. Une femelle pond généralement 2 à 3 fois par an.
Les œufs ont un diamètre de 40 à 45mm pour un poids de 45 à 55g.
L’incubation en milieu naturel peut dépasser l’année alors qu’en captivité elle dure en moyenne entre 150 et 250 jours à des températures entre 30 et 25°C.
En captivité, on utilise une incubation dite à fluctuations thermiques, c'est à dire que l'on fait varier la température jour/nuit. La température de jour sera donc comprise entre 30 et 31°C et on la fera descendre à 27/28°C la nuit pendant une durée d'environ 8h.
Expérience de Jeanclaude: Pour l'incubation des oeufs, j'ai utisé la méthode du bain marie en maintenant une température entre 30,5° et 32°C 24h/24. La période d'incubation a varié entre 120 jours et 160 jours. il y a eu environ une ou deux éclosion par semaine, et comme il y avait 2 pontes à un mois d'intervalle, certains oeufs de la première ponte ont éclos aprés les premièrs de la deuxieme.
naissance