Grâce à une amie vétérinaire, voici quelques renseignements sur la présence d'un virus herpès chez les Testudo graeca, obtenus auprès du Dr Francesco Orrigi qui a travaillé sur le virus herpès des chéloniens.
D'une part, le portage en Grande-Bretagne dans une population captive privée de Testudo graeca (étiquetées Tgg, mais...) est de 8,2 %.
D'autre part, il n'y a pas eu de travail actuellement réalisé sur la transmission verticale possible à l'oeuf. La seule expérience qu'a réalisé le Dr Orrigi est, une fois, une PCR (méthode de détection du génome) sur un oeuf d'une Tgg femelle séropositive au virus Herpès, PCR qui s'est révélée négative pour l'ADN du virus.
Pour comparaison, on sait néanmoins que certains herpesvirus aviaires, dont celui de la dinde, sont transmissibles par l'oeuf.
Il n'y a donc aucune preuve formelle dans un sens ou dans l'autre, mais on peut a priori considérer que, si elle existe, cette transmission est occasionnelle et en aucun cas systématique.
L'autre point intéressant est que la faible incidence du virus herpès, comparée à la fréquence de la rhinite chez les Testudo graeca ssp., montre bien que ce virus n'en est généralement pas la cause. Ceci a été validé par le Dr Dégardin, qui a traité une population de 24 Testudo graeca ssp. par Zovirax (antiviral efficace sur les Herpesviridae) et n'a constaté aucune amélioration de la symptomatologie.