- ITGbarbara a écrit:
J'espère vraiment que le gros mâle est une Hermanni de souche varoise comme la femelle ;.........
Merci à tous pour vos réponses, et attendons le Printemps
Bonjour,
De mon point de vue, Ce mâle est trop gros pour correspondre à un varois mais on trouve parfois des spécimens qui ont des gabarits hors normes. Surtout si la croissance se fait en captivité.
Il serait intéressant de voir les traits de sa descendance.
En matière de taxonomie il faut savoir que les caractéristiques retenues pour chaque écotype sont rarement présentent (ou absentes) à 100% mais dans des proportions variables.
Par exemple, la V2 arrondie chez les insulaires est loin d'être systématiquement présente. A l'inverse une V2 arrondie place à 95 % une tortue dans cette catégorie (à part pour les albera)
L'écotype varois (semblable aux toscanes) présente moins de disparités que l'écotype corse qui comme les sardes et les siciliennes ont parfois de gros écarts morphologiques (Comme des mâles qui ont un plastron de boettgeri).
On verra peut être un jour ces insulaires classées dans une nouvelle espèce.
Les recherches génétiques se développent mais les chercheurs en on en a déjà vu les limites et les contradictions.
Ensuite tout dépend aussi du point de vue d'où l'on se place, car dans la plus part des espèces on trouve des variantes en fonction des zones géographiques.
Les sangliers du nord de l'Europe sont beaucoup plus gros que ceux du sud. Doit on en tenir compte dans leur taxonomie ?
Pour les testudo il suffit de 300 km (et parfois beaucoup moins) pour qu'elles développent des traits particuliers. En m^me temps on sait qu'elles ont servi durant des millénaires de réserve alimentaire pour les voyageurs. Les albera des Pyrénées se retrouvent en face à Majorque et Minorque.
Les différents écotypes des graeca du Maroc proposent un beau casse tête aussi.
Le monde du vivant ne se laisse pas facilement mettre dans des petites boîtes bien rangées dans des vitrines étiquetées. C'est rarement simple