Qu'est-ce que j'ai hérité?

Rudy a écrit:

[Pourtant en général ce n 'est pas difficile, les sources oui, un peu partout sur le internet quand on va sur google et on demande " tortuga mora espana " vous avez différents sources avec photos de testudo graeca graeca en Espagne. Dans le sud, parc national de Donana, et le coté de Murcia et Alméria. Mais pour identifier una tortuga mora de Espana, pour moi il y a quelques pistes:
- la carapace avec les points et lignes typiques
- le plastron souvent tout noir
- sur la tete et les pattes avant un contrast vraiment fort de
 couleures ( taches ) noir et jaunes
- taches noirs sur le plastron en dessous de la tete
- souvent juste au dessus de la queue la carapace est tout noir

Dans le livre de Holger Vetter il y a quelques photos typiques de
testudo graeca graeca en Espagne. Personellement je trouve que les testudo graeca graeca en Espagne sont les plus belles graeca graeca qui existe, surtout les espèces de Donana, avec un contrast de couleurs qu'on voit pas chez Nabeulensis, Marokkensis, Lamberti,
Whitei,... Sur l'ile de Sardaigne il y a aussi des Nabeulensis ou les contrasts de couleurs sont plus forts que la Nabeulensis régular, mais les graeca graeca d'Espagne battent tout je trouve.
Quelques photos suivent.

Désolé, mais baser l'identification d'une souche de graeca (et même pas une sous-espèce) à base de quelques photos Google et les photos du (très bon) livre de Holger Vetter n'est absolument pas fiable.
Quand on voit les disparités physiques sur une population sauvage pourtant très proche géographiquement et surtout génétiquement (test à l'appui évidemment), on ne peut entendre ce genre d'argument.
On (= les scientifiques au travail le plus sérieux sur les graeca ssp) a encore du mal à identifier les sous-espèces de graeca sans leur origine géographique précise à partir de photos sous tous les angles.
Les photos de Google (ça dépend des sources) et celles de Holger ne montrent que des individus "typiques", c'est à dire aux traits morphologiques et colorations les plus significatifs, mais ces échantillons sont loin de couvrir tout le panel de morphotypes d'une même sous-espèce.
De mon humble avis, limitons nous à donner la sous-espèce ou en restant humbles en avouant une hésitation entre deux sous-espèces qui nous paraissent les plus proches, au lieu de vouloir se la jouer pro en essayant d'être le plus précis possible.

Ce raisonnement se base sur ma petite expérience avec les disparités physiques d'individus de nabeulensis présents en Tunisie et surtout sur les dires de plusieurs sommités sur le sujet rencontrés grâce au projet de préservation des tortues tunisiennes et mon expérience d'amateur qui n'a pas encore la lumière à tous les étages.

olé