"apprivoiser" les tortues

Savez-vous si on peut arriver à "apprivoiser" sa/ses tortues (de terre)?
Nous reconnaissent elles? par notre voix, notre odeur?
Quels sont leurs sens les plus développées?
Apprécient-elles le contact physique, étant des reptiles et non des mammifères...?
vos témoignages, connaissances m'intéressent...

En règle générale je dirais "non", Blandine.

Les tortues ne sont pas des animaux domestiques, mais des reptiles.

Elles ne sont toutefois pas totalement indifférentes à notre présence et s'habituent, en captivité (comme tous les autres animaux sauvages, cf les animaux des zoos) à notre présence, si nous leur donnons à manger régulièrement. Elles reconnaissent certains sons, certaines manifestent de la curiosité et viennent vers nous ... Elles sont stimulées par les couleurs vives (rouge par exemple) ... (nourriture).

Mais une tortue ne sera jamais un chien fidèle ... Si tu ne clos pas bien son espace, même si elle s'y plaît, elle te faussera compagnie ...

Il est clair que leur motivation principale quand elles nous reconnaissent, est la gourmandise .

Moi je pense qu'elles "s'apprivoisent" dans le sens où elles s'habituent à nous.
Sur mes 2 petites, j'en ai une qui vient contre ma main si je la pose dans l'herbe. L'autre part à l'opposé. Les plus curieuses de nature perdent leur crainte à notre égard. Si je jardine, Culbuto vient me mordiller les pieds, du coup je dois faire super gaffe. Pourtant je ne les nourris pas à heure fixe, et bien souvent je ne leur donne rien. Parfois en passant à l'improviste, je leur ramène du trèfle ou des pissenlits plus beaux que ceux du parc. Par contre, je passe beaucoup de temps dans le parc à les regarder et elles s'habituent à ma présence.

Parmi mes deux petites juvéniles j'en ai une qui vient vers moi dès qu'elle me voit quand elle est dans son terrarium et elle vient manger dans ma main; l'autre ça lui est complètement égal.

J'en ai eu un (Carolin) quand je l'appelais il venait à toute vitesse vers moi, il reconnaissait ma voix. Il était toujours avec nous quand nous étions dans le jardin, quand nous mangions sur la terrasse il était dans nos pieds. D'autres, quand je travaillais dans le jardin, étaient autour de moi à mettre leur nez.